Nahla ou la ville qui sombre

Ein umwerfender Filmklassiker des algerischen Regisseurs Farouk Beloufa aus dem Jahre 1979. Auf sehr einfühlsame und subtile Weise, mit der hinreissenden Filmmusik von Ziad Rahbani, dem ältesten Sohn der libanesischen Sängerin Fairuz, erzählt der Regisseur vom Versuch der Jugend, insbesondere von jungen Frauen, sich zu empanzipieren. Ein radikaler Film, der damals von der Regierung in Algier zensiert und bearbeitet wurde, damit der Regisseur nicht mehr namentlich genannt werden musste. Das Drehbuch hatte Farouk Beloufa zusammen mit dem algerischen Schriftsteller Rachid Boudjedra geschrieben.

Der Film spielt im Jahr 1975 in Beirut. Larbi, ein junger algerischer Journalist, berichtet über die Ereignisse im Vorfeld des libanesischen Bürgerkriegs nach dem israelischen Einfall in den Arkoub im Januar desselben Jahres. Er kommt Nahla näher, einer Sängerin, die im gesamten arabischsprachigen Raum zum Mythos wird, und ihren Freundinnen Maha, eine feministische Journalistin, und Hind, eine palästinensische Aktivistin.

Der Film bewegt! Leidenschaftliche Themen rund um individuelles und kollektives Glück werden sowohl filmisch wie inhaltlich sensibel angegangen. Unbedingt anschauen! ap

Avec Yasmine Khlat, Nabila Zitouni, Lina Tabbara

Larbi, jeune journaliste algérien en reportage au Liban, est emporté dans le tourbillon des événements qui annoncent la guerre civile des années 80. Tout en essayant de saisir la complexité libanaise, Larbi rencontre une jeune et talentueuse chanteuse, Nahla. Sur la scène du théâtre PIcadilly, Nahla perd la voix en plaine repésentation tandis que Beyrouth sombre dans le chaos et que Larbi perd pied ...

Film culte dès sa sortie, Nahla est une référence cinématographique incontournalbe du monde arabe. Invisible pendant 35 ans, le travail de Beloufa a été unanimement salué par la critique internationale. La virtuosité de la mise en scène et la complexité des personnages face à l'imminence de la guerre civile libanaise ont conféré à l'œuvre la stature d'un mythe.

Le jeune Farouk Beloufa, né en 1947 part à Alger aux temps de l'indépendance, puis dans le sud de la France. Revenu dans la capitale au milieu des années 60, il fréquente l'illustre Cinémathèque d'Alger, devient critique de films et intègre l'INC, éphémère école de cinéma algérienne, qu'il quitte pour Paris et l'Institut des hautes études cinématographiques (Idhec). Il y tourne des courts métrages aujourd'hui réputés perdus, et repart à Alger en 1970 où il réalise Insurrectionnelle (1973), montage d'archives sur l'histoire de l'Algérie, censuré par les autorités culturelles et remonté sans son accord. Parti travailler en Egypte avec le grand Youssef Chahine, Beloufa se rend à Beyrouth en 1976. La suite est moins connue et plus discrète, Beloufa vit en France, travaille pour la télévision, ne revoit pas l'Algérie pendant des décennies.