Ein wunderbarer Text von einem fiktiven (?) Aufenthalt von Michelangelo in Konstantinopel, 1506. Auf Einladung des Sultans Bayezid reist er an, um eine Brücke über das Goldene Horn zu bauen. Es ist die Geschichte von Intrigen zwischen Künstlern, von Okzident und Orient, von einem verschlossenen Geist, der sich nur sacht in Liebe und vielleicht auch Trunkenheit und Musik öffnet und dann Grosses schafft. Und die Geschichte von Künstlern, die immer von einem Mächtigen abhängen. Énard gibt mit dieser Erzählung einigen der Figuren in der Sixtinischen Kapelle ein Gesicht und eine Geschichte. cn
Klappentext:En débarquant à Constantinople le 13 mai 1506, Michel-Ange sait qu'il brave la colère de Jules II, pape guerrier et mauvais payeur: il a en effet laissé en chantier l'édification de son tombeau, à Rome. Mais comment ne pas répondre à l'invitation du sultan Bajazet qui lui propose – après avoir refusé les plans de Léonard de Vinci – de concevoir un pont sur la Corne d'Or?
Troublant comme la rencontre de l'homme de la Renaissance avec les beautés du monde ottoman, précis et ouvragé comme une pièce d'orfèvrerie, ce portrait de l'artiste au travail est aussi une fascinante réflexion sur l'acte de créer et sur le symbole d'un geste inachevé vers l'autre rive de la civilisation. Car à travers la chronique de ces quelques semaines oubliées de l'Histoire, Mathias Enard esquisse une géographie politique dont les hésitations sont toujours aussi sensibles cinq siècles plus tard.
Über die Autorin / über den Autor:Né en 1972, Mathias Enard, qui a étudié le persan et l'arabe et fait de longs séjours au Moyen-Orient, vit à Barcelone. Il a reçu en 2015 le prix Goncourt pour son roman Boussole. Son œuvre, traduite dans le monde entier, est publiée en France par Actes Sud.
Preis: CHF 12.90
